Mon histoire en 10 minutes

Tout a commencé avec une enfance dans le tennis de haut-niveau

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J’ai eu la chance d’avoir une enfance extraordinaire. Passionné de tennis, je jouais à haut niveau et dès l’âge de 9 ans, je voyageais partout en France pour participer à des compétitions nationales et internationales. À 13 ans, j’ai été sélectionné en Pôle France avec les meilleurs joueurs de ma catégorie d’âge.

Je suis alors parti en internat, vivant à 700 km de ma maman, ne rentrant qu’un week-end par mois chez moi. Je m’entraînais 5 à 7 heures par jour, n’allant pas à l’école, suivant des cours par correspondance et sillonnant le monde pour des tournois. À 14 ans, j’ai remporté mon premier titre de champion de France.

La désillusion qui me plongea dans la dépression

Malheureusement, à 15 ans, une mauvaise saison m’a conduit à ne pas être sélectionné à l’INSEP, me forçant à rentrer chez moi après deux années à vivre mon rêve pleinement. C’était une terrible déception. La séparation de mes amis et l'impossibilité de faire autant de tournois internationaux en raison des contraintes financières et temporelles de ma mère étaient difficiles à digérer.

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Je suis alors entré dans une phase extrême : m’entraînant seul, plus dur que jamais. J’arrivais une heure plus tôt à l’entraînement et repartais une heure plus tard. Mon alimentation était stricte, je ne voulais rien laisser au hasard. Les premiers mois furent extraordinaires en termes de résultats, mais les gens autour de moi me trouvaient de plus en plus renfermé et moins joyeux. J’étais devenu une machine.

En parallèle, je vivais seule avec ma maman alcoolique à cette époque, le climat violent et insécurisant m’amenait à peu perdre confiance en la vie.

La descente aux enfers vers le monde des addictions

Un jour, j’en ai eu marre. À l’entraînement, j’ai fait exprès de mal jouer. Mon entraîneur m’a demandé ce qu’il se passait et je lui ai répondu que je n’avais pas envie de jouer. Il m’a dit de revenir quand j’aurais envie. Une semaine plus tard, je n’étais toujours pas retourné à l’entraînement. Il m’a rappelé, mais depuis ce jour-là, je n’ai jamais retrouvé l’envie de jouer. J’ai alors arrêté petit à petit le tennis.

Quelques mois plus tard, j’ai décidé de reprendre ma terminale au lycée, débutant une vie normale… mais aussi une descente aux enfers. Je ne me reconnaissais pas dans ce que vivaient les adolescents de mon âge. Je continuais à vivre avec ma maman souffrant toujours de ces problèmes d’alcoolisme. En manque de challenges, d’adrénaline, de stimulation et de vie, je n’étais plus nourri.

La seule stimulation que je trouvais était dans la nourriture. J’avais perdu 20kg, me faisant vomir plusieurs par jour enchainant les compulsions alimentaires.

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Mes études de finances n’avaient pas de sens pour moi, elles étaient là juste “pour me garantir un avenir” comme le disaient mes grands-parents. Je n’avais pas de sens au quotidien, je ne pensais qu’à manger mais j’avais peur de grossir. La seule solution : me faire vomir. Cela est devenu une bataille quotidienne.

C’est à ce moment que l’obsession de comprendre pourquoi nous faisons ce que nous faisons a émergé. Je baignais dans les addictions : Entre la mienne et celle de ma maman avec l’alcool, j’étais fasciné par cette question :

Pourquoi il y a-t-il un tel décalage entre ce que nous sommes et faisons et ce que nous aimerions être et faire ?

Pendant 6 ans et demi, j’ai tout essayé pour me sortir de mes crises boulimie : hypnose, méditation, coaching, EMDR, EFT… Rien ne fonctionnait. Au bout de 2 jours, j’en revenais toujours au même point.

Lors de ma dernière étude, une opportunité venue de nulle part est arrivée dans ma boite mail : Ayant une blog de pâtisserie, une société de production japonaise recherchait un passionné de cuisine pour venir passer un mois au Japon pour découvrir la cuisine et donner son avis.

La révélation qui transformation ma vie

Je prends l’avion pour le Japon. 11 heures de vol m’attendent, j’ai alors préparer le 2nd livre que j’avais acheté dans la fameuse libraire « Devenez ce que vous êtes » de Nicolas Proupain.

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Nous décollons, j’ouvre alors livre et je commence alors à découvrir l’histoire de cet homme. La ressemblance est troublante : Il a été sportif de haut-niveau, il s’est blessé et a fait un master de mathématiques appliqués, exactement comme moi.

Une ré

Il décrit qu’après sa carrière de sport de haut-niveau, il a commencé à suivre une voie qui n’était pas la sienne et que son corps a commencé à lui montré des symptômes, il appelle cela son GPS : Guidé par nos symptômes.

Mais surtout, la phrase qui a changé ma vie est la suivante :

Toute structure qui ne suit pas sa raison d’être s’auto-détruit.

Quand je lis cela, c’est comme si tout s’éclairait et je comprenais l’origine de mes addictions et de tous les symptômes que j’expérimente depuis 7 ans.

Au fur et à mesure de la lecture et de répondre aux questions qu’ils posent, je réalise de plus en plus que je n’ai rien à faire dans la finance et dans les statistiques.

J’atteris finalement au Japon, je rencontre l’équipe de tournage ainsi que les 2 autres français qui vont m’accompagner dans ces 3 semaines au Japon.

Le premier jour, nous visitons Tokyo, mon coeur est nourrit, c’est comme si je pouvais re-découvrir le monde ainsi que me re-découvrir par la même occasion.

Le lendemain, nous partons dans une campagne du Japon et nous allons passer la journée avec Taku, c’est un agriculteur qui a reçu le prix du meilleur riz japonais l’année précédente. Nous nous rendons dans les champs avec lui, il nous explique son métier et ce qu’il fait toute la journée, nous passons alors la journée à cultiver le riz avec lui.

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Le soir, il nous invite dans sa maison pour nous faire découvrir tous les plats que l’on peut réaliser avec le riz. J’entre chez lui et je découvre une vingtaine de plats étalés sur le sol. Nous nous asseyons en tailleur autour de ces plats et la traductrice nous demande alors si nous avons des questions à poser à Taku.

De mon côté, je suis touché au plus profond de mon coeur par l’amour de cet homme, la joie qu’il dégage et son envie de nous accueillir, de nous aimer et de nous régaler, j’ai rarement senti ce niveau de présence et d’amour chez quelqu’un.

Je lui demande alors « Taku, pourquoi est-ce que tu fais ce que tu fais ? Qu’est-ce qui te passionne dans la culture du riz ? »

La traductrice traduit et je le sens bouleversé par ma question, des larmes coulent de ses yeux sur ses joues et il répond. Je ne sais alors pas ce qu’il se passe, j’ai peur d’avoir posé une question que je n’aurais pas du poser, je regarde la traductrice l’air inquiet puis elle se tourne vers moi et me dit :

« Il te remercie d’avoir posé cette question. Ce qu’il dit, c’est que pour lui produire du riz, c’est nourrir son pays, c’est offrir son amour aux autres à chaque fois qu’il vont se nourrir et c’est sa manière à lui d’aimer son pays. C’est bien plus qu’une activité, c’est une mission et il ne se verrait rien faire d’autre de sa vie que cela ».

En entendant et en voyant les larmes de cette homme à l’idée de parler de ce qu’il fait au quotidien, je me sens touché, chanceux et émerveillé. Je réalise qu’une travail peut être autre chose que de se rendre à la défense de 9h à 18h 5 jours sur 7 pour gagner de l’argent.

Seulement, une question me reste en tête « C’est quoi ma mission, moi ? »

Quelle est ma mission ?

Je n’ai pas la réponse mais je suis sûr d’une chose, je sais ce qu’elle n’est pas, je sais que ma mission ne consiste pas à travailler 40 ans derrière un bureau pour faire des statistiques et créer des modèles mathématiques.

Nous terminons la soirée puis nous rentrons à l’auberge. Dans le bus, ma tête est ailleurs, je sais que je veux prendre une décision, c’est le moment où je dois m’honorer. Nous arrivons alors à l’auberge, j’ouvre mon ordinateur et j’envoie un mail aux ressources humaines de la banque dans laquelle je vais démarrer mon CDI en rentrant du Japon pour leur dire que je vais finalement décliner leur offre.

Je ne sais pas ce que je vais faire en rentrant à ce moment-là mais je sais ce que je ne veux pas faire.

Ces différentes expériences m’ont amené à réaliser que ma boulimie n’était qu’un symptôme, pas le véritable problème. Depuis l’arrêt du tennis, je suivais une voie tracée par les autres, sans sens pour moi. J’ai alors commencé à me demander avec obsession :

  • Qu’est-ce qui m’inspire ?
  • A quoi ressemblerait une vie qui me remplit pleinement ?
  • Si tout était possible, qu’est-ce que j’aimerais vivre, être, faire, avoir ?

J’ai alors ré-organisé complètement ma vie, j’ai quitté la banque et j’ai commencé à trouver de quoi gagner ma vie en faisant ce que j’aime.

La découverte de l’entrepreneuriat et de la possibilité de créer sa vie

J’ai découvert le monde de l’entrepreneuriat en ligne, du développement personnel et du coaching. J’ai découvert qu’il était possible de changer, qu’il était possible de créer sa vie.

Cela m’a montré une issue, une voie possible pour me réaliser. Ma vie a changé et mes symptômes et addictions ont disparu du jour au lendemain, c’était stupéfiant.

J’ai alors commencé à vendre mes recettes de cuisine et de pâtisserie grâce à mon blog. J’ai alors pu commencé à gagner de l’argent et déménager.

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La rencontre avec le coaching

En parallèle, je me passionnais pour le coaching, je voulais comprendre comment il se faisait que mes symptômes avaient disparu en un claquement de doigts.

Un soir, j’assiste à une conférence à Paris. A la fin de cette conférence, une femme vient témoigner. Elle a l'air en pleine forme et heureuse de vivre. Pourtant, elle explique qu'il y a un an, avant d'être coaché, elle avait perdu tous ses cheveux, elle était déprimée, à 2 doigts du suicide.

1 an plus tard, tout est rentré dans l'ordre sur tous les plans : Elle est heureuse, est en pleine santé, a retrouvé un job qu'elle aime.

En voyant cela, je suis choqué : Comment ce genre de transformations est-il possible ?

Ce que je me dis à ce moment-là, c'est "Moi aussi, je veux apprendre cela !".

Nous sommes en 2015, je décide alors de devenir coach, je m’inscris dans une école de coaching et j’étudie sans relâche en parallèle de la gestion de mon business en ligne dans la pâtisserie.

Quelques mois plus tard, je commence à faire des conférence et je crée une entreprise qui accompagne des tennismans de haut-niveau dans leur préparation mentale.

J’apprends le marketing, la vente et très rapidement, l’entreprise décolle et génère plus de 6 chiffres annuels avec 90% de profits alors que je n’ai que 24 ans et que 1 an plus tôt, je vivais encore chez ma maman complètement perdu.

Petit à petit, de plus en plus de personnes me demandent comment j’ai fait pour développer cette entreprise ?

Je commence alors à aider des entrepreneurs autour de moi gratuitement pour finalement réaliser que j’ai vraiment quelque chose à apporter.

Une ascension fulgurante avec la création de Leader de ton Marché

Je lance alors une 3ème entreprise dans l’accompagnement aux entrepreneurs qui veulent développer une activité en ligne.

En l’espace de 14 mois, l’entreprise passe de 0 à 450 000€/mois de ventes. En 18 mois, nous sommes une quinzaine. Toute ma vie se transforme. Je peux voyager, je deviens multi-millionnaire à l’âge de 27 ans seulement, je fais des conférences partout en francophonie.

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Une perte progressive du sens

Seulement, au bout de quelque années en 2020, je commence à sentir que je perds le sens de ce que je fais. Je me suis perdu dans une course au chiffre d’affaires en me déconnectant de ma mission et de pourquoi je faisais tout cela.

Sur le papier, j’avais tout mais dans mon coeur, il manquait quelque chose.

L’entreprise commençait à stagner.

J’ai alors cru que cela venait de la structure, j’ai alors tout essayé pour changer cela :

  1. Mettre des directeurs de pôle à tous les endroits
  2. Recruter un COO
  3. Abdiquer mon rôle de CEO pour le donner à un de mes directeurs de pôle
  4. Recruter des consultants qui étaient censé nous permettre de franchir ce palier
  5. Installer des logiciels de gestion de projets et des CRM à pas de prix…

…mais rien de tout cela n’a permis à l’entreprise de franchir le plafond de verre qu’elle rencontrait.

Jusqu’à ce que je me rappelle d’une phrase que m’avait partagé un de mes mentors 6 ans auparavant :

"Toute structure qui ne suit pas sa raison d’être s’auto-détruit" - Nicolas Proupain

En contemplant cette phrase, je pouvais observer que je m’étais petit à petit déconnecté de ma mission originelle pour répondre :

  1. Aux besoins des clients, peu importe que les solutions que l’on propose soient alignées avec ce que nous étions
  2. Aux influences des entrepreneurs que je mettais sur un piédestal… j’avais alors commencé à poursuivre leurs objectifs, à me comparer et à faire à leur manière
  3. Aux opportunités financières à court terme… inconscient du coût à long terme.

La réelle cause derrière la stagnation

En prenant conscience de cela, je comprenais alors que la stagnation n’était que feedbacks pour me laisser savoir que j’avais oublié ma mission, ma vision pour répondre aux attentes du jeu du statut social entrepreneuriale.

L’envie est ignorance. L’imitation est suicide - Ralph Waldo Emerson

J’ai une discussion avec une amie qui me fait réaliser que j’ai oublié pourquoi je faisais tout cela :

“Pour être un modèle de transformation pour l’amour et la gratitude”.

J’ai alors pris différentes décisions que beaucoup n’ont pas compris autour de moi… mais ces décision m’ont permises de X10 mon profit dans l’année qui a suivi.

Mais surtout de retrouver la flamme et l’épanouissement que je recherchais vraiment à travers l’entrepreunariat.

J’avais choisi de devenir entrepreneur pour être inspiré, pour me lever chaque matin avec un feu à l’intérieur de moi, un feu de créer ce que j’ai dans le coeur.

Ce feu, je l’avais perdu jusqu’à ce que je ré-ajuste l’entreprise sur sa raison d’être principale.

J’étais redevenu cet entrepreneur inspiré, enthousiaste et connecté à une vision.

En partageant publiquement cette phase de remise en question, j’ai reçu des messages privés d’entrepreneurs, qui sur le papier, avait une vie idylique… mais qui me racontait alors :

“Ca me parle ce que tu racontes, je me sens aussi dans cette phase… où j’ai tout sur le papier mais au fond de moi, il y a comme un vide, mon entreprise stagne…”

Aujourd’hui, ma mission est d’accompagner les entrepreneurs et les humains qui veulent prendre leur pouvoir à se connecter à leur raison d’être et se lever chaque matin rempli d’inspiration, d’enthousiasme et de gratitude.

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Aujourd’hui, je transmets ces apprentissages à travers différents programmes :

Et tout ce que j’ai appris, je souhaite le transmettre à travers cet espace tout en étant au service de t’aider à maximiser ton potentiel d’épanouissement. Peu importe ce que tu traverses aujourd’hui, je suis certain que tout ce que l’on traverse n’est qu’une opportunité pour s’aimer pleinement et se réaliser.

Si tu es encore là, merci de m’avoir lu et merci de me permettre d’aider les autres à travers ce que la vie m’a appris.